Au milieu du chemin
Le regard serein
Je laisse mes pieds
Doucement me mener
Au pas de pèlerin
Au pas de marcheur
Au pas de randonneur
Penser ne sert à rien
Se libérer l’âme et l’esprit
Alléger son pas et son cœur
Et sans en avoir peur
Errer le long de sa vie
Sur les pas des pénitents
Sur ces sentiers cheminant
Par centaines au cours des ans
L’âme du Chemin vous attend
Une pulsation, une vibration
Un souffle chaud et profond
Vous surprend sans crier gare
Attirant loin votre regard
Je choisis aujourd’hui
Que le Chemin m’abrite
De jour comme de nuit
Sur ma route écrite
Perrine