Petit teaser : si vous lisez cet article jusqu’à la fin, un petit tuto vous attend! 😁
Deuxième étape entre Aumont Aubrac et la PrattaViala. Nous sommes à la frontière entre les arbres et les pierres, nous a-t-on dit. En attendant demain la grande traversée pierreuse du plateau d’Aubrac, plus belle étape à ce qu’il parait, nous avons fait aujourd’hui une journée en deux temps, en deux atmosphères.
Une première partie un peu « morne », le long d’une départementale pour une partie. Mouai… Mais nous avons fait la connaissance de Pierre, ancien mécanicien de la protection civile qui a passé des jours à aider à sauver des vies et des nuits à repenser à celles qu’il n’a pas pu sauver… Vielle homme bavard et touchant.
Et puis nous avons entamé une autre partie au milieu des plaines et forêts, beaucoup de pins et de frênes, un peu aride et sauvage.
Ici, il faut ouvrir ses mirettes, les écoutilles et… les naseaux. De jolis paysages et le sons des oiseaux et des grillons. Mais surtout une odeur de pin chaud, de guimauve sucrée. C’est ce qui m’aura le plus marqué aujourd’hui.
Arrivée à destination, Marjorie fait un gros câlin à un piquet. C’est le deuxième effet kiss cool du Chemin : on perd un peu la tête 😂 mais nooonn!! Séances étirements pour être certain de pouvoir repartir demain!

Il faudra aussi passer une bonne nuit au sec. Alors on monte le camp, les ados tentent de monter les tentes 🤣 pas facile les mains dans les poches…

En ce qui me concerne aujourd’hui, ce fut aussi… : la confirmation.
La confirmation que le Chemin apporte ce dont on a besoin au moment où on l’emprunte. En ce qui me concerne, la capacité à laisser passer les pensées comme des nuages, sans chercher à les arrêter ou à s’y accrocher. Il n’y a qu’ici que j’y parviens, et ça fait un bien fou! Je crois que c’est ce qu’on appelle le lâcher prise. Le vrai.
Aller! Comme promis, un tuto pratico-pratique : comment choisir le bon emplacement de sa tente, explication du plus chevronné d’entre nous 😁🏕
Perrine

















et une course de kayak effrénée, a fait retentir les éclats de rires sur le lac.
et nous avons pris rendez-vous avec un rêve d’enfance …. Celui de Xavier. Sans le savoir nous sommes très proche du parc à loups du Gévaudan créé par Gérard Ménatori. L’occasion était trop belle, c’est donc à la nuit tombante que nous suivront notre guide à la découverte des différentes souches de Canis Lupus: polonaise, canadienne, mongole, sibérienne. Les loups sont impressionnants et majestueux
. Les explications du guide sont très pédagogiques, petits et grands sont très attentifs. Beaucoup de légendes, de croyances et d’idées reçues, entourent cet animal sauvage. Beaucoup étant fondées sur la propre peur de l’homme qui finalement connaît très peu ce prédateur craintif et son mode de fonctionnement.
« L’amitié, l’entraide, la patience, la souffrance, dépasser ses limites, tous ces mots ont les a pensés, dits mais on les a surtout surmontés! »



Il faut démonter toutes les tentes,
refaire les sacs et les bâts, préparer les ânesses
qui se sont repues de la bonne herbe sous un sous-bois de résineux.







Aidés de deux charmantes villageoises qui viennent nous soutenir dans cette mésaventures. On papote un peu et on repart.



